[FRENCH] La Justice League comble son numéro de retard avec un épisode marqué par différents retours, qu’il s’agisse du dessinateur Jason Fabok, de quelques adversaires du groupe (un gros indice sur la couverture) et une entité cosmique. Pendant ce temps Geoff Johns change son fusil d’épaule et e d’une sorte de Crisis à un autre modèle précédent de crossover. 11291i
Dessins de Jason Fabok
Parution aux USA le mercredi 30 décembre 2015
Il y a quelques jours la parution de Justice League #46 dessiné par Francis Manapul avait été synonyme d’une impression d’accélération puisque le dessinateur est plus expressif, plus « kirbyesque » en quelque sorte. Le retour de Jason Fabok aux affaires peut donc être perçu comme un pas en arrière, même si le but de la manœuvre était visiblement de regagner un mois sur le planning de la série. D’un autre côté on retrouve le rythme de croisière de l’arc mais au septième chapitre (sans compter les one-shots), Darkseid War commence à prendre une cadence qui semble interminable. Pourtant, cette fois, les choses font preuve d’une certaine accélération puisqu’une partie des personnages qui n’étaient pas encore és à travers des transformations changent à leur tour. Mais au age Geoff Johns change de recette. Jusqu’ici on avait droit à quelque chose qui tenait plus d’une Crisis ou d’une Blackest Night avec moins de protagonistes. Cette fois, avec des « inversions » à la clé, on revient vers un modèle qui tient plus du Axis de Marvel ou du Forever Evil de Johns. Ce qui dans une certaine mesure est logique, les premières touches de Darkseid War ayant été données dans ce précédent crossover. L’inconvénient est que tout ça donne l’impression que la Justice League est avalée par cette suite de Forever Evil, par une prolongation.
« Everything that’s tied to Darkseid and his friends and family is beyond dangerous. » 10552s
Johns lui-même semble fonctionner sur une logique binaire dans cet arc, c’est à dire qu’il y a d’une part les scènes de transformations et de l’autre des épisodes où les choses sont plus centrées sur la construction des New Gods (Mister Miracle en particulier). Cette fois c’est assurément la transformation qui l’emporte, avec même l’Anti-Monitor qui s’en mêle (bien que l’intérêt de la manœuvre reste difficile à évaluer). Et pour le coup des personnages comme Power Ring ou Cyborg (ou même Steve Trevor) ont du « temps de page ». Mais comme je l’écrivais, le lien avec Forever Evil fait que l’on a l’impression de reculer un peu. C’est très largement supérieur à l’arc du virus Amazo mais on conserve une impression de « peut mieux faire ».
[Xavier Fournier]
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